En pleine mutation, le marché de l’hôtellerie évolue tout en traversant les différentes crises depuis 2 ans. La vente directe est en hausse et les professionnels du secteur sont bien décidés à sortir davantage de leur dépendance aux OTA en misant sur d’autres atouts.
En cinq ans, la part de voyageurs réservant en direct auprès des hôteliers européens a bondi de 40%. Autrement dit, les internautes auraient ainsi tendance à utiliser les OTA pour choisir un établissement, grâce aux puissants moteurs de recherche de ces plateformes, avant de se rendre sur le site Internet de l’hôtel. Si le prix est plus attractif, ils effectuent alors la réservation en direct. Les Booking et autres Expedia sont ainsi réduits à un rôle de comparateurs.
Est-ce que le tourisme post-covid est si différent de celui que nous connaissions avant ? La réponse à cette question est à nuancer car si le tourisme durable est sous le feu des projecteurs ces dernières années, et fait de plus en plus d’adeptes, le surtourisme n’a pas pour autant disparu. De nombreux territoires ont été les témoins de pics de fréquentations notables au cours des deux derniers mois.
Décarboner l’aérien, repenser la vocation des hôtels, limiter les voyages d’affaires : lors de la 16e édition d’Univ’AirPlus, les intervenants – acheteurs, direction du développement durable de Accor et Air France – ont débattu de la prise de conscience des enjeux climatiques.
Alors que l’objectif national fixé est d’atteindre 1,4 million de touristes d’ici juin 2023, des acteurs clés du secteur ne sont pas sur la même longueur d’onde. Pour le Chief Executive Officer (CEO) de l’Association des hôteliers et restaurateurs de l’île Maurice (AHRIM), une telle réalisation dépend de la connectivité aérienne. Plus précisément, davantage de sièges d’avion sur nos principaux marchés tout comme dans les aéroports les plus fréquentés par nos visiteurs.
Selon une nouvelle étude menée par la plateforme de technologie de voyage B2B mondiale, Egencia, près des trois quarts (72 %) de voyageurs d’affaires français ont davantage tendance à utiliser des outils numériques, comme des applis et des agents virtuels, pour remédier aux perturbations de voyage, qu’avant la pandémie.